En 2018, les mesures “gilets jaunes” ont coûté à l’État plus de 10 milliards d’euros avec en parallèle des baisses de recettes liées à des baisses d’impôt sur le revenu.

En 2020, le COVID-19 va exploser le déficit et la dette publique et engendrer un effondrement de la croissance.

Pour sauver la croissance économique, le gouvernement français met sur la table un plan d’urgence de 100 milliards d’euros sous la forme d’un emprunt !!!

Un jour, il sera donc nécessaire non seulement de rembourser cet emprunt, mais il sera également demandé en contrepartie de payer chaque année le prix de ces emprunts, c’est à dire leurs intérêts.

L’État a-t-il envisagé une stratégie sur une éventuelle remontée des taux d’emprunt ?

Jusqu’à quand va-t-on pouvoir creuser le déficit et la dette publique de notre pays ?

Dans une prochaine crise, car nous en auront d’autres… comment va-t-il trouver de l’argent si la pression des marchés fait qu’elle ne peut plus emprunter ?

Le déficit et la dette publique sont-ils véritablement un problème ?

La dette de l’État c’est quoi : définition des comptes publics.fr

La dette de l’État résulte du cumul des déficits budgétaires au cours des quatre dernières décennies. En effet, lorsque les dépenses du budget de l’État sont supérieures aux recettes du même budget, l’État ne dispose actuellement que de la possibilité d’emprunter de l’argent auprès des marchés financiers afin de pourvoir à l’ensemble de ces dépenses.

C’est comme si en gérant votre budget, vous le faisiez en dépensant plus que ce que vous gagniez !!!

Volume de la dette de l’État : la France est-elle en faillite !!!

Le graphique ci-dessous illustre l’évolution de la dette de l’État au cours des trente dernières années. Il montre qu’en 2016, la dette de l’État atteint 1 700 milliards d’euros.

On constate également qu’au cours des 25 dernières années, quel que soient les gouvernements en exercice, la dette de l’État a cru en moyenne de 50 milliards d’euros par an.

Qu’arrivera-t-il si les taux d’emprunts d’État à 10 ans (référence des obligations souveraines de la France) devait remonter ?

• Lorsque les taux d’emprunt augmentent, l’argent emprunté par les agents économiques devient plus cher. Un crédit immobilier devient beaucoup plus cher (actuellement ils sont au plus bas)
• Pour les marchés financiers c’est plus complexe. Ils réagissent également plutôt mal, car une hausse des taux est perçue comme néfaste pour le crédit, l’investissement, la consommation et donc la croissance

Quant à la dette publique :

Elle s’élève à 2400 milliards d’euros, elle frôle 99% du PIB (Produit Intérieur Brut).

Cela signifie que pour rembourser la dette, il faudrait verser toute la richesse produite en France pendant une année.

L’État ne peut plus aller directement auprès de la banque centrale pour se financer.

De ce fait, il est obligé de passer par le jugement des marchés financiers. Cela signifie que si l’État s’endette trop, les marchés peuvent perdre confiance.

Ils pourront être réticent à prêter à l’État et décider d’augmenter petit à petit les taux et mettre l’État dans une situation très problématique.

Seulement, on ne nous dit pas tout

L’épargne des français est supérieure à la dette publique de l’État.

Dans le pire scénario envisageable, l’État peut très bien se servir sur nos comptes épargne pour rembourser sa dette !!!

En est-il capable ? Si oui, alors pourquoi devrions-nous mettre de l’argent de côté si l’État est susceptible de nous le prendre en cas de crise grave

Qui aurait pensé qu’au 21ème siècle, la moitié de la population mondiale serait obligé de se confiner plusieurs semaines ou plusieurs mois pour combattre un virus.

Tous les pays ont été pris par surprise et personne ne croyait au cygne noir et pourtant il porte un nom le CODID-19 sauf Nassim Nicholas Taleb

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